le monde RONNIN

Un peu plus de six mois d'attente depuis la  tentative manqué, et voila, c'est fait, une reproduction de benitochromis ufermanni, quel soulagement après 16 jours d'angoisse.
Mais revenons au début, j'ai découvert l'Afrique de l'ouest il n'y a que trois ans enfin hormis les pelvicachromis sp "pulcher asiaticohongrois" et les hemichromis "lalalifalili" et quelques autres et depuis le livre de lamboj, ça a été le coup d'accélérateur.
Donc depuis je me suis lancé à la quête du graal,  au travers de quelques espèces, stomatépia pindu, benitochromis, hémichromis, pelvica divers, et c est sur une liste de charly eon que mon coeur à commencé à battre la chamade deux ou trois espèces de benito était dispo et après un tour d'horizon et les conseils pris autour de moi (westafrica) entre autre, j ai opté pour de l'ufermanni.
Livraison  lors d une bourse à Arvert au mois d'avril, la, le flash de suite, l'un des plus beau poisson en ma possession et je le pense toujours.
Après moultes recherches, pas grand chose de publié, je m aperçue bien vite que la reproduction n'avais rien de facile ou de gagné pourtant beaucoup d'autre bénitochromis voyaient leurs reproduction couronné, mais non rien à faire pas grand chose sur les ufermanni.
Puis des discutions avec Thieery marie pourtant peu rassurante m'ont redonné l'espoir, car même si les repro n'allait pas à terme au moins elles existaient, et très peu de temps après alors que je discuté avec ma famille dans le salon où est le bac, je pointais le doigt pour faire voir à un invité quelles étaient ces merveilles, là, stupéfaction le couple en pleine ponte.
Ils avaient choisi un support verticale du décor et pratiquaient une nage en T assez désordonnée la femelle pondait, allait chercher les oeufs pas à tous les coups d'ailleurs et allait presser le mâle pour recueillir les spermatozoïdes, puis recommencait le manége entrecoupé d' inspection du territoire.
Plus d'une fois elle n est pas allait prendre les oeufs (manque de maturité sûrement).
Le manége a duré plus d'une heure, je l ai filmé mais la qualité et plus que médiocre, donc inexploitable, puis l'attente et la fascination on commencé, une première pour moi l'incubation buccal bi-parentale et ce n est pas une expression usurpé pour cette espèce, des le premier jour des échanges s'organise d'abord un peu brouillon puis d une grande régularité, à savoir toute les nuits c est madame, puis en matinée transfert à monsieur, pour une nouvelle prise en bouche en soirée de madame.
Sur la première ponte madame se débarrassé des oeufs dés que la nourriture était distribué, elle allait voir le mâle sur son territoire et craché littéralement devant lui sans ménagement, puis en bon père le mâle les ramassé instantanément et les gardaient jusqu'en soirée.
Je pense qu'un épisode comme ça à du se produire alors que le mâle n'était pas la ce qui à conduit à l'arrêt de l incubation au 8 ème jour.
Déception, déception, déception!!!
Mais, un peu plus de 6 mois après, c'était repartie et la les rôles se sont établis avec sérieux, et même s ils ont conservé leurs territoires respectif, beaucoup de gardes se sont effectué en commun, ce qui n était pas le cas avant.

Pour parler un peu plus de l incubation, il faut évidement se pencher sur le mode si particulier de l'incubation bi-parentale, le porteur (c est comme ça que j'appelle le parent qui conserve les oeufs ou la portée dans sa gueule) reste pratiquement toujours devant sa grotte et s'y réfugie en cas de mouvement suspect ou défendant directement en cas d'intrusion de "petits" dangers (poissons non dominants).
Il est extrêmement rare que le porteur se risque hors de sont territoire, seulement, je pense, pour aller provoqué un échange qui se fait attendre ( changement de porteur), c'est souvent la femelle d ailleurs qui prend sont temps.

Maintenant le pourquoi? Ou ce qui me semble l'être au moins, je pense avoir eu une montée importante de nitrate, du a un énorme planorbe mort et non retrouvé, une montée de conductivité s'en est suivie et donc sur trois ou quatre jours un apport important d 'eau neuve, de pluie et osmosé ont etait de rigeur et à la fin de cette remise au "normes" de mes paramètres, soit une eau à moins de 280 micro-siemens, je maintiens à moins de 200 en générale, couplée à une baisse de température dû au chaufage un peu juste et une période de froid extérieure, tout mes bacs ont opéré une baisse de températures notable ( 3-4°), les chauffages n'étant pas sous-calibrés par hasard.
La parade-ponte à commencé, enfin je pense car cette fois je n ai pu y assister.
Les paramètres sont les suivants, ph autour de 7, th 10 tac 10, conductivité entre 200 et 280 micro-siemens, changement d'eau 60 à 80 litres par semaine, 80% d eau osmosé et 20% d 'eau de pluie, à quoi j ajoute parfois un peu de mon eau de conduite très dure.
Je mets également des feuilles de chéne et de cattapa.

Voila depuis une dizaine de jours, après avoir fait cracher la femelle, je ne le referais plus je ne pratique que rarement, les alevins se porte bien et mangent tout ce qui leur tombe sous la dent, moulme, artémia, micro-vers, et même des micro paillettes, bref ils ne sont pas très regardant et croissent vite.

Je ne sait pas si cet article apportera quelque chose à la reproduction apparemment pas simple de cette espèce, mais en tout cas il permettra peut-être de dégager un process plus évident pour y arriver.

Je tiens à remercier mes compagnons de route,Yay,Westafrica et Thieery Marie pour les échanges d'idées ou de point de vue, qui mène toujours à des résultats en persévérant.