L'exil de Marie Mancini à Brouage ? Oui ? Le rapport avec Rochefort et Aquaphot ?
En fait fait plus qu'on ne le croit, en premier lieu, ceux qui se sont rendu ou vont au palais des congrès depuis de nombreuses années maintenant, passe peut être même sans s'en apercevoir sous la représentation de ce fait historique.
Une grande, belle et triste histoire d'amour, au plus haut sommet de l'état, snif, oui je sais, ça fait toujours ça quand on l'apprend.
Avant de ce pencher sur ce fait, très intéressant, le plus important qui mérite qu'on s'y attarde, l'auteur de l’œuvre, le peintre, un régional qui plus est, Mr Christian Couillaud, né en 1901 à Nieul /mer, disparu en 1964, un peintre peu connu au regard d'autre noms de l'époque, c'était un personnage discret, selon les lectures que j'ai pu avoir, mais pas seulement, un peu de patience !!!!
Pourtant il suffit de taper son nom dans votre navigateur préféré pour voir l’étendue du talent de Mr Couillaud, personnellement j'ai un « gros » faible pour ses paysage de marais.
Mais alors passez depuis des années devant cette toile immense, unique, probablement la plus grande réalisé par le peintre, sans même réellement savoir qu'il s'agit d'une grande œuvre d'un peintre locale, d'en connaître l'histoire, cela sentait l'injustice et l'oubli, donc RONNIN ! Café, clavier, tel, et plongé dans l'histoire, pour ce faire je ne serais pas seul, j'ai contacté, presque par hasard une personne extraordinaire, qui malgré de petits soucis de santé, m'a très gentiment répondu, guidé, émerveille, il s'appelle Georges Couillaud, et n'est autre que le fils de l'artiste, nous allons voir pourquoi la surprise fut grande.
Je partais de l'idée que le tableau daté des années 60 au pires fin 50, en fait, et c'est le point de départ de l'histoire, il à était peint à Nieul sur Mer, dans la salle des fêtes, je pense en 1936, ce n’était pas tout à fait clair pour Georges (il n'avait que 4 ou 5 ans à l’époque), mais en recoupant ses précieux renseignements avec un autre fait, la construction de l'Apollo (le cinéma) en 1936, cela correspondrait en tout point avec la chronologie.
Donc, dans cette salle des fêtes, non seulement le maître est la mais aussi son père et la suprise !!!! Un bambin de cinq ans pour qui les souvenirs son tenaces, il se rappel les couleurs clairs employées, la taille monumentale de la toile, qui doit avoisiner les 100 mètres carrés, la maquette de l’œuvre qui servira à reporté sur la toile le dessin original, il en parle avec délice, comme un enfant qui raconte sa dernière visite extraordinaire à ses copains, merci Monsieur.
Je pense, mais c'est à confirmé bien sur que cette œuvre à été commandé pour la décoration du hall du cinéma Apollo, immense monosalle de cette époque, aaaah oui j’oubliai, il a bercée une partie de mon enfance, quand gamin je passait de long moment parfois devant au cinéma, oui ma Maman y était ouvreuse, c'est comme ça que je l'ai connu dans les années 70, 40 ans après Georges !!!
Photo « Sud Ouest »
Je suis heureux d'avoir était aussi une surprise pour mon interlocuteur, qui ne savait pas ce qu'était devenu cette œuvre et qui est maintenant impatient de pourvoir venir la contempler de nouveau, après presque 80 ans, aussi des qu'il est remis de ces soucis, on se voit à Rochefort pour aller redécouvrir ensemble « l'Exil de Marie Mancini à Brouage ».
J'ai hate Monsieur Georges Couillaud d'être à ce jour !
Cet exil donc !!!! et le fruit d'une volonté du Cardinal Mazarin oncle de Marie et de la Reine Anne d'Autriche, de mettre fin à une idylle montante entre Marie et Louis XIV, dont le mariage aurait pu étre une catastrophe politique et diplomatique, l’éloignement forcé des deux amoureux, le mariage non moins aidé de Louis XIV à l'infante d’Espagne, Marie-Thérèse d'Espagne mirent définitivement fin à cet amour impossible.
Un poème de Jean Landry (1899-1932), intitulé,
Pèlerinage d'amour de Louis XIV à Brouage.
Le jeune roi qui vient d'Espagne est seul et rêve,
Sur les remparts dressés par le grand Cardinal,
Et son regard distrait vogue sur le chenal,
Vers l'île d'Oléron, le sable de la grève...
Mais le doux horizon d'Aunis est sans attrait,
Pour ses yeux attristés, qui se voilent de larmes,
Car Brouage et son port n'ont pour lui que le charme
De l'amour dont son cœur n'a pas été distrait...
Malgré tous les efforts de Monsieur l'Intendant,
Et le jeu, seul plaisir de cette forteresse,
C'est là qu'elle connut de l'exil la détresse.
Et tous les désespoirs de son cœur imprudent...
Pauvre et tendre amoureux, il l'appelait "ma reine",
Reine, elle pouvait être et le fût dans son cœur
C'est là qu'elle voulut, bannie et sans rancœur
Apaiser loin de lui sa passion sereine...
Elle rêvait, aimant des lettres et des arts,
Et craignant ainsi que le fit Bérénice
Quand pour l'adieu suprême, elle dit sans caprice :
"Sire, vous êtes roi, vous pleurez, je pars."
Avec de longs soupirs, le Roi suit le rivage,
L'Infante, son épouse, aurait pitié de lui,
Tant il fait peine à voir, ainsi seul dans la nuit,
Cherchant ses rêves morts, sous les murs de Brouage.
Quelques mots d'amour... Marie Mancini à Brouage
Une sacrée histoire ce tableau, qui nous à baladé a travers 80 ans d'histoire rochefortaise et alentours, fait découvrir un grand peintre local, entrouvert un coin sombre de l'histoire de France, et reglé un compte au mystére que je m'était fais de ce tableau qui m'attire depuis ma tendre enfance, je pense que vous ne passerez plus sous ce tableau de la même façon maintenant.
Et je pense qu'il serait temps, de mettre une petite plaque rendant hommage à Christian Couillaud, à l’histoire du tableau et à l'histoire tout court.
Les divers tons des couleurs pour ce même tableau, son le reflet de recherches pour tenter de retrouver la couleur originelle peut étre un peu passé de l'oeuvre.
A bientôt,